Dernière mise à jour le 31/08/2002 à 17h00.

Les articles de presse 2002-2003

Page 1 - Page 2
Voir article de presse saison 2001-2002


Voici quelques articles de presse parue dans différents journaux, magazines...
( les articles sont classées du plus récent au plus ancien)



Au terme d’un véritable festival offensif en début de seconde période, l’OL a fait plier Bordeaux en moins de dix minutes (4-2). Les hommes de Paul Le Guen ont parfaitement digéré leur élimination de la Ligue des Champions.

Douche froide à Gerland !
L’OL ne pouvait rêver meilleure entame de match. Govou, superbement servi par Diarra se présentait seul devant Ramé et ajustait le portier bordelais d’un petit extérieur du pied droit qui venait se loger dans le petit filet (1-0, 2e) ! Malgré quelques sursauts d’orgueil de Savio, c’étaient les Lyonnais qui rataient l’immanquable avec Govou une nouvelle fois. Le jeune attaquant de l’OL se présentait seul face à Ramé mais sa frappe s'envolait au-dessus des cages bordelaises (11e). Le break n'était pas loin ! La première belle occasion bordelaise était l’œuvre de l’incontournable Pauleta qui contrôlait parfaitement une offrande de Basto et enchaînait de suite en lobant Coupet. Le ballon du Portugais n’était pas bien ajusté et passait au-dessus des cages (18e). Avertissement sans frais pour Lyon mais le pire restait à venir au cours de cette première période. En effet, les hommes d’Elie Baup égalisaient suite à un corner joué à deux entre Feindouno et Pauleta. Sahnoun reprenait le centre du Portugais de la tête et Coupet ne pouvait qu’effleurer le ballon (1-1, 19e). L’intensité du match montait alors d’un ton et l’on assistait à un attaque-défense très plaisant. Les occasions, sans être très franches, se multipliaient de part et d’autre. Et à la stupeur générale du public de Gerland, c’étaient les Bordelais qui sortaient vainqueurs de ce petit passage de folie. Sur un corner parfaitement distillé par Savio, Coupet ratait sa sortie et Sommeil n’avait plus qu’à pousser le ballon au fond des filets (1-2, 31e). Pour enfoncer le clou, les Lyonnais perdaient Govou, victime d’une légère blessure à la cuisse. Juste avant la mi-temps, Feindouno était tout près de venir crucifier Coupet mais son tir filait juste à côté des cages du portier international de Lyon (44e). Les vingt-deux acteurs regagnaient les vestiaires sur cet avantage au score bordelais.
Cinq minutes de pure folie !
La seconde période reprenait comme avait débuté la première. Lyon égalisait par Luyindula en moins de deux minutes (2-2, 47e). Le jeune attaquant de l’OL remettait ça dans la foulée, bien servi par son compère Vairelles (3-2, 48e). Ce dernier allait crucifier Ramé dans la foulée (4-2, 53e). Elie Baup et ses joueurs étaient littéralement KO debout. Et le festival lyonnais n’était pas fini. Juninho voulait sa part du gâteau lui aussi et il échouait d’un cheveu dans sa tentative. Son petit pointu flirtait avec le poteau gauche de Ramé. Les Bordelais ne baissaient néanmoins pas les bras mais la tête n’y était plus trop. L’intensité de la rencontre baissait alors d’un ton et les timides tentatives bordelaises étaient parfaitement maîtrisées par les joueurs de Paul le Guen. Seul Feindouno réussissait encore à poser quelques problèmes avec ses dribbles déroutants. Malgré un léger avantage au niveau de la possession de balle pour Bordeaux en cette fin de rencontre, les contres lyonnais étaient toujours aussi tranchants. Vairelles (79e, 88e) et Luyindula manquaient de peu le cinquième but. Les Girondins se montraient résignés à l’image de la frappe lointaine de Meriem sans conviction (90e). Lyon s’est rassuré après sa désillusion de la Ligue des Champions. Elie Baup, de son côté, doit songer à modifier son dispositif défensif tant la prestation de ses protégés a été faible et inconstante !
Propos d’après match :
Paul Le Guen, entraîneur de Lyon, au micro de TPS : « On a pas tout mal fait en première période. On a juste été mauvais sur les coups de pieds arrêtés, comme souvent. Au vue de la seconde période, on mérite notre victoire. Il faut continuer comme cela si l’on veut confirmer et prendre la première place aux dépens de Nice. » Peguy Luyindula, attaquant de Lyon : « On a essayé de faire de notre mieux en seconde période. A Lyon, on est quatre bons attaquants et on essaie de le prouver tous les jours. Il faut maintenant oublier la Ligue des Champions et se concentrer sur le championnat. » Pedro Miguel Pauleta, attaquant de Bordeaux : « Ce n’est pas Lyon qui a gagné le match mais Bordeaux qui l’a perdu. On prend trois buts en cinq minutes, ça fait beaucoup. Il est nécessaire de changer quelque chose, il y a un vrai problème dans l’équipe. »

---------------------------------------------------------

La grosse désillusion
Après avoir livré un match décevant, Lyon a obtenu un match nul 1-1, sur le terrain de Rosenborg. Un résultat synonyme d'élimination de la Champions League pour les hommes de Le Guen. Décevant.

Des Lyonnais timorés
Obligés de faire un bon résultat en Norvège, les Lyonnais débutaient le match difficilement. C’était en effet les locaux qui mordaient dans le ballon durant les premières minutes. Les conditions atmosphériques ne facilitaient pas la tâche des hommes de Le Guen. Une température frigorifique et un terrain à la limite du praticable, tel était le décor de cette rencontre. Certainement plus à l’aise dans ces conditions, les Norvégiens montraient un visage offensif dès les premiers instants. Enerly, alerté par un bon centre en retrait, manquait l’immanquable, sa reprise n’était pas cadrée (9e). Après avoir laissé passer l’orage du premier quart d’heure, les Lyonnais tentaient de développer leur jeu mais était manifestement gênés par l’état médiocre de la pelouse. Edmilson, monté aux avant-postes, venait épauler ses attaquants mais ses reprises de volée (21 et 27e) n’étaient pas cadrées. Karadas répondait par une puissante reprise de volée du droit mais sa frappe était trop enlevée (30e). Govou, très actif prenait de vitesse la défense de Rosenborg et filait sur le flanc droit mais sa frappe à ras de terre était captée par Arason (40e). Malgré les bonnes dispositions des coéquipiers de Carrière, la fin de la première période voyait les Norvégiens revenir à la charge, à l’image d’Enerly. L’attaquant norvégien tentait sa chance sur coup franc, mais Coupet stoppait le ballon (45e). Après une première période qui aura vu Rosenborg imposer sa puissance physique face à la technique lyonnaise, la pause était sifflée sur un score logique de 0-0.
Trop peu trop tard
Dès la première action de la deuxième période, les Norvégiens montraient plus d’envie que les visiteurs. Suite à un corner, ils étaient à deux doigts d’ouvrir le score, la défense lyonnaise s’arrêtait de jouer espérant un coup de sifflet de l’arbitre face à l’engagement des Norvégiens. M. Dallas restait muet et Coupet ne devait son salut qu’à l’intervention in extremis de Bréchet (52e). Anderson répliquait par une reprise de volée du droit sur un service de la tête de Govou. Arason captait le ballon (56e). L’engagement supérieur des Norvégiens était finalement récompensé grâce à Brattbakk. Il récupérait un ballon perdu par Müller, mystifiait Caçapa et trompait Coupet (1-0, 69e). Complètement sonné par ce but et dominé par la détermination de Rosenborg, l’OL s’en remettait à ses remplaçants, Delmotte et Luyindula. Ce choix tactique de l’entraîneur lyonnais était bénéfique et payait par l’intermédiaire de Govou. Alerté par Anderson, le jeune international ajustait Arason d’une reprise de volée du droit (1-1, 84e). Les dernières minutes de la partie se résumaient alors à un rush des Lyonnais qui acculaient les Norvégiens dans leur moitié de terrain. Malgré tous leurs efforts, les tentatives de Govou (88e) puis de Luyindula (89e) n’étaient pas victorieuses. L’OL avait cependant la qualification à portée de main à la dernière seconde de la rencontre. Sur un centre de Juninho, Anderson, libre de tout marquage, ratait sa reprise à bout portant de la tête (92e). Cette occasion manquée marquait la fin du match sur le score nul de 1-1, éliminant ainsi les Lyonnais de la Ligue des Champions. Sidney Govou (attaquant de l’OL) au micro de Canal Plus : « On avait le niveau pour se qualifier, c’est vraiment dommage, maintenant il va falloir oublier cette élimination, ce sera difficile à digérer. »

---------------------------------------------------------

L’OL, à l’attaque du Vélodrome !

Fort de son armada offensive (9 buts en deux matches), le champion de France lyonnais se déplace vendredi à Marseille, qui fera tout comme son manager Alain Perrin, ses premiers pas cette saison dans son antre du Vélodrome. L'OM sur sa lancée? 4,5 buts par match ! «Droit au but !». L’ancestral cri de guerre de l’OM, qui avait notamment balayé l’OL (7-0) à l’hiver 1991, semble cette année davantage coller aux résolutions lyonnaises. En effet, en ce début de championnat l’OL est résolument tourné vers l’attaque. Une option payante, mise à part la fin du match à Guingamp lors de la première journée, puisque Lyon compte neuf buts à son compteur après seulement deux rencontres. Mieux, quatre d’entre eux (Coupet, Bréchet, Carrière et Govou) ont été retenus cette semaine par leur ancien entraîneur et nouveau sélectionneur français, Jacques Santini. Ces prouesses offensives font du club rhodanien l’équipe la plus prolifique à ce moment de la saison, depuis le Lens de 1985/1986. Les hommes de Paul Le Guen, qui restent donc sur une démonstration de jeu offensif face à une formation sedanaise assez limitée (6-1), se présenteront donc lancés vendredi pour ce qui est annoncé comme étant le choc de cette 3e journée. «Ça sera un match dans une ambiance électrique, certainement LE gros match», prévient Grégory Coupet sur le site du club. Au Vélodrome, l’OL ne compte pas réviser sa copie de premier de la classe : «Il faut qu'on produise encore du jeu car ce qui est sûr c'est que l'on n'a pas une équipe pour se cantonner derrière pour défendre un résultat, donc il faut jouer», explique le portier des Gones. «Difficile de les battre» Il est vrai qu’avec une organisation incluant un trio au milieu à la fois technique et porté vers le but - Carrière dans l’axe, Dhorasoo à gauche et Juninho à droite – Lyon a de quoi impressionner surtout que devant Anderson tient la grande forme aux côtés de Govou. Il n’en faut pas plus pour convaincre les Marseillais de l’ampleur de leur tache. «On sait très bien que Lyon est la plus grosse équipe du championnat, confiait Frank Leboeuf, qui avec Van Buyten, devrait avoir pas mal de travail. C'est une équipe qui a beaucoup d'allant offensif, qui a des milieux de terrains de qualité, des qualités techniques, physiques et tactiques très importantes. C'est pour ça que c'est le favori du championnat et qu'il va être très difficile de les battre». Pour ses débuts devant son public, Alain Perrin tentera donc de réussir là où Bretons et Ardennais ont échoué, à savoir «priver les Lyonnais de ballons».

---------------------------------------------------------

Lyon 6 - Sedan 1

Impressionnants de maîtrise technique, les Lyonnais ont fait exploser 6 à 1 des Ardennais qui n’ont pu résister qu’une période. Malgré une défense encore fragile, les hommes de Le Guen s’affirment déjà comme les grands favoris de cette saison. Lyon en difficulté Fort de son invincibilité en cours de 27 matchs à Gerland, l’OL monopolisait le ballon d’entrée de jeu et se procurait avec une facilité déconcertante les premières occasions. C’était d’abord Govou qui échappait à ses adversaires mais écrasait sa frappe de l'extérieur (4e), avant qu’Anderson, pourtant idéalement placé, ne cadre pas sa frappe (8e). Les Sedannais laissaient passer l’orage et ouvraient le score sur leur première sortie : Camara échappait à toute la défense et s’en allait tromper Coupet (0-1, 9e). Groggys, les Rhodaniens n’en continuaient pas moins à se créer occasions sur occasions mais pêchaient dans le dernier geste. Ils étaient de plus en danger sur chaque contre mené par les flèches noires de Sedan, tel N’Diefi, totalement démarqué en pleine surface, qui obligeait Coupet à intervenir pour éviter le break (36e). La fragilité défensive semblait contaminer toute l’équipe lyonnaise lorsque, après une succession de passes en pleine surface, Govou trouvait la barre d’une superbe frappe du droit, Juninho était à la réception et fusillait Régnault (1-1, 43e). Rassurés, les Gones prenaient même l’avantage avant la pause par Caçapa qui ne manquait pas la cible à la réception d’un centre de Govou (2-1, 46e). Brazil, Brazil… A la reprise, il n’y avait plus qu’une équipe sur le terrain et les Brésiliens de l’OL faisaient exploser le compteur. C’était d’abord Anderson, malheureux dans ses précédentes tentatives, qui creusait l’écart à l’heure de jeu suite à une merveilleuse ouverture (3-1, 60e), avant de tuer tout suspense en poussant le ballon au fond des filets, à la réception d’un centre à ras de terre de Dhorasoo au second poteau (5-1, 79e). Entre temps, Juninho avait rappelé qu’il était un expert dans l’art de tirer les coups de pied arrêtés en déposant la balle dans le coin droit des buts sedannais (4-1, 67e). Et c’était Luyindula, entré en jeu peu auparavant, qui avait l’honneur de clore le score, lancé par un Carrière décidément étincelant (6-1, 90e). Après leur prestation en demi-teinte lors de la première journée à Guingamp, les champions de France ont remis les pendules à l’heure. Avec huit buts en deux matchs, ils s‘annoncent comme les terreurs des défenses du Championnat ! Propos d’après-match
Paul Le Guen, entraîneur de l’OL, au micro de Canal Satellite : «On ne s’est pas découragé, on a su rester organisé, c’est ce qui nous a permis de revenir. Il ne faut pas s’enthousiasmer exagérément. On avait à cœur de se racheter après le match de Guingamp. Au niveau mental, on a été costaud.». Sonny Anderson, attaquant de l’OL, au micro de Canal Satellite : «On ne pouvait pas mieux commencer cette saison à domicile. On n’est pas bien entré dans la partie, on a su rééquilibrer notre jeu par la suite et on a eu de la réussite.».

---------------------------------------------------------

Guingamp 3 - Lyon 3

Dans un match qui a rapidement tourné en faveur de l’armada lyonnaise, Guingamp a réussi à inscrire deux buts dans les cinq dernières minutes pour obtenir un match nul inespéré (3-3). Quel début de saison ! par Gaël Anger Coupet: Lyon sera encore présent cette année ! Après avoir longtemps buté sur un excellent Grégory Coupet, l’En Avant Guingamp a attendu les arrêts de jeu et un but en costaud de Drogba pour prendre un point au champion de France, opération excellente sur le plan moral, à défaut de l’être sur le plan comptable. Lyon démarre en trombe Sur sa lancée de son large succès au Trophée des Champions sur un autre club breton, Lorient, l’OL n’a pas traîné lors du match d’ouverture de la saison. Attendu de pied ferme au Roudourou, Paul Le Guen avait l’audace de continuer à jouer avec ses trois milieux offensifs, le terrible trio Dhorasoo-Carrière-Juninho. Cette triplette n’allait pas tarder, mais vraiment pas, à se mettre en route. L’ancien Nantais décalait Juninho sur la droite. Dès 25 mètres, le Brésilien effectuait une frappe aussi puissante que précise, et le ballon terminait sa course sous la barre de Le Crom (0-1, 3e). Cette entame de match ne calmait pourtant pas les Armoricains, bien décidés à ne pas subir la loi des champions de France. Les hommes de Marchand allaient égaliser d’aussi belle manière. Sur une action parfaite ou 13 passes se succédaient entre Fabbri, Malouda, Bardon, Carnot et Saci, l’ancien joueur du Red Star centrait en retrait pour la reprise impeccable et imparable de Carnot (1-1, 23e). Alors que le match s’équilibrait et que Bardon prenait même confiance en tentant un enchaînement difficile (37e), Lyon allait une nouvelle fois faire parler son réalisme à toute épreuve. Sur un coup franc de la droite, Juninho déposait le ballon sur la tête de Chanelet au point de penalty (1-2, 38e). La mi-temps arrivait à point nommé pour les Guingampais, très touchés moralement par ce but avant la pause. Coupet en dernier rempart A la reprise, les esprits bretons n’étaient pas pour autant éclairés. La preuve, Kouassi tentait un sombrero sur Govou et se faisait finalement prendre le ballon par Anderson. Le Brésilien dribblait aisément Le Crom pour marquer un but que l’on pensait décisif (1-3, 49e). Comme en première période, Guingamp allait avoir l’occasion d’égaliser peu de temps après. En deux temps, Bardon pensait bien tromper Grégory Coupet, mais Caçapa revenait in extremis sauver le ballon sur sa ligne (56e). Après cette action, le portier de l’OL n’allait plus avoir besoin de quiconque pour préserver ses cages. Il effectuait trois sorties déterminantes dans les pieds de Le Roux (70e), Bardon (71e) et Drogba (72e), fraîchement entré. Impérial sur les coups de pied arrêtés, le portier international permettait aux Lyonnais de résister malgré un total de fautes inquiétant (26 pour l’OL !). Le retour inespéré On pensait alors Lyon capable de gérer son avance de deux buts, d’autant que selon les propres mots de l’entraîneur adverse, l’équipe ne pensait plus à la victoire. Après un sauvetage en face à face sur une frappe enroulée de Malouda (87e), Coupet s’inclinait sur une frappe opportune de Bardon, après un écran de Drogba (2-3, 89e). La fin de match s’annonçait épique, d’autant plus que Danic, entré en jeu, mettait le feu. A l’ultime seconde, sur un ballon en cloche de Coco Michel, Drogba faisait parler sa puissance pour résister à la charge de Bréchet et marquer entre les jambes de Coupet en angle fermé (3-3, 94e). Inespérée, cette égalisation provoquait l’explosion du Roudourou, tout content de voir ses ouailles prendre un point contre l’armada lyonnaise, mise à mal dès la première journée.

---------------------------------------------------------

Lyon y a pris goût

Après le couronnement de l’an passé, Lyon repart au combat avec la ferme intention de rester au sommet de l’affiche au niveau national et pourquoi pas surprendre les ténors européens en Champions League.
En route pour un 2e titre ?

La saison passée
La saison 2001-2002 restera gravée dans les mémoires lyonnaises. En effet, après le premier titre remporté en Coupe de la Ligue en 2001, l’OL a signé son plus beau résultat en décrochant son premier titre de champion de France. Mieux, le club lyonnais a fait son entrée dans la cour des grands après des années de disettes. Premier au soir de la 9e journée avec l’arrivée tardive d’Eric Carrière, les Gones connaissaient un mois d’octobre difficile et viraient à la trêve à trois longueurs du leader lensois. Bien que distancés de huit points, les coéquipiers d’Anderson refaisaient leur retard pour à nouveau rêver au titre. Un rêve qui devenait enfin réalité pour les Lyonnais lors de la dernière journée à suspense face à Lens, au stade Gerland. Un titre historique qui effaçait les déceptions des différentes Coupes, dont l’élimination au premier tour en Champions League.
Les mouvements
Une fois n’est pas coutume, le principal changement qui est intervenu au sein du groupe champion de France a eu lieu en dehors du terrain. Car si Lyon a enregistré les retours de Dhorasoo et Vairelles et signé le Malien Diarra pour remplacer Marc-Vivien Foe, c’est bien le départ de Jacques Santini pour l’équipe de France, remplacé par Paul Le Guen, qui a fait sensation dans le Rhône. Après une année sabbatique, le Breton revient par la grand porte avec de grands objectifs.
Objectifs
Quel autre objectif pour l’OL que de conserver sa couronne nationale en cette nouvelle saison ? Mais cette fois-ci, fort de leur effectif quasi inchangé, les Gones s’attaqueront également à la Champions League avec pour ambition, figurer au minimum parmi les 16 meilleurs. Mais attention au lendemain de fête pour Lyon, qui ne devra pas suivre les mauvais exemples des derniers champions.
Le mot de l’entraîneur
«L’objectif est de conserver le titre de champion de France. On sait que c’est une tâche difficile, pour tous les clubs. Ensuite il y a l’objectif de bien figurer en Champions League, là c’est plus difficile de se fixer des impératifs précis mais cet objectif existe aussi. Enfin il y a les coupes, mais on aura le temps d’en reparler puisque ça ne commence qu’à l’automne», a indiqué Paul Le Guen.

---------------------------------------------------------

Lyon, toujours d’attaque !

Pour son premier match de la saison, l’Olympique Lyonnais a fait respecter la logique et s’est largement imposé devant Lorient sur le score de 5-1. Govou aura été l’homme du match avec trois buts de toute beauté.
Govou démarre fort
Pour Lyon, la saison commence comme la précédente s’était terminée. Il n’aura pas fallu longtemps à Paul Le Guen pour se rendre compte qu’il possédait une véritable pépinière de talents, dont l’un des plus éclatants est sans conteste Sidney Govou. Après une longue possession de balle et un centre aux petits oignons de Brechet au second poteau, l’attaquant des Bleuets plaçait une reprise de volée croisée du gauche qui laissait Le Garrec impuissant (1-0, 8e). Le ton était donné, la maîtrise technique était lyonnaise. Seule une ouverture d’Abou pour Kroupi, qui parvenait à éviter Coupet mais pas à réussir son centre pour Bédrossian, contrecarrait les plans de l’arrière-garde rhodanienne (22e). Auparavant, le meneur de jeu d’origine arménienne avait manqué d’égaliser sur un corner mal repoussé, perdant un temps précieux en laissant rebondir le ballon (18e). Mais il était dit que rien ne pourrait empêcher Sidney Govou d’effectuer son festival. Sur un long centre de la droite, le Bleuet propulsait le ballon sous la barre de Le Garrec, une nouvelle fois impuissant (2-0, 26e).
Loko réduit le score
Le match s’emballait et Patrice Loko, discret jusque-là, profitait d’un moment de flottement entre Muller et Caçapa pour se retrouver devant Coupet. D’un lob aussi aérien que précis, il réduisait la marque (2-1, 29e). Dans la foulée, Kroupi pensait même égaliser suite à une combinaison sur coup franc, mais il marquait de la main…, ce qui lui valait surtout un avertissement (34e). Juste avant la pause, les champions de France remettaient les pendules à l’heure, Sonny Anderson cafouillant un centre de Chanelet, puis laissant involontairement Dhorasoo trouver la faille d’un tir décroisé (3-1, 43e). A la pause, le Stade Pierre de Coubertin de Cannes, pas tout à fait garni, en avait eu pour son argent.
Luyindula en une minute
La deuxième période débutait sur un rythme bien moins enjoué, Paul Le Guen souhaitant également faire valoir ses qualités de gestionnaire. S’ils avaient le don d’apporter un peu de sang frais, les nombreux changements cassaient les velléités offensives des deux côtés. A ce petit jeu, Lyon donnait l’impression de pouvoir marquer quand il le désirait. Sans forcer, Govou marquait un nouveau but, mêlant puissance et vitesse pour réussir sa troisième réalisation de la soirée (4-1, 75e). Paul Le Guen finissait de dégoûter les Merlus en faisant entrer en jeu Luyindula et Vairelles (78e). Ces derniers se trouvaient immédiatement. L’ancien Nancéien débordait à gauche et servait de l’extérieur Luyindula plein axe. L’autre Bleuet accélérait et trompait Le Garrec d’un tir croisé en bout de course (5-1, 79e). La messe était dite et Lorient tentait par la suite d’éviter de prendre un nouveau but. L’entame de la saison ne pouvait mieux se passer pour les champions de France. Les Guingampais, qui joueront contre Lyon dans moins d’une semaine, peuvent se faire du soucis.

---------------------------------------------------------

Le roi Lyon prépare sereinement la saison

Champion de France en titre, l’OL n’a pas chamboulé son effectif et se prépare tranquillement pour la reprise. Avec la défense de sa couronne et la présence en Ligue des Champions, Lyon a du travail.
Tranquille comme l’OL
Champion de France pour la première fois de son histoire en mai dernier, l’Olympique Lyonnais connaît une intersaison calme. Avec pour objectif de conserver son rang la saison prochaine, Lyon compte peu ou prou garder le même effectif. Ayant su conserver ses cadres (Grégory Coupet, Sonny Anderson), le club rhodanien s’est séparé de quelques éléments (Marc-Vivien Foé, Serge Blanc). Le cas du champion du monde brésilien, Edmilson, peu utilisé en fin de saison, reste encore à régler. Côté renfort, le prometteur milieu de terrain malien, Mahamadou Diarra est arrivé du Vitesse Arnheim (Pays-Bas) et s’est déjà distingué en inscrivant un but en amical contre Marseille.
Le retour des enfants maudits
De retour de prêt, Tony Vairelles et Vikash Dhorasoo paraissent également être du groupe. Jacques Santini devenu directeur technique, les deux bannis auraient retrouvé auprès de Paul Le Guen un entraîneur à qui parler. Arrivé aux commandes cet été, l’ancien coach de Rennes souhaiterait les conserver et faire jouer un maximum la concurrence aux avant-postes. Avec Eric Carrière, le Brésilien Juninho et Dhorasoo, il dispose déjà de trois milieux offensifs, pourvoyeurs de bons ballons pour les attaquants que sont Anderson, Govou, Luyindula et Vairelles. Un luxe mais pas forcément une folie si le club souhaite briller à la fois en championnat et en Ligue des champions. A première vue, le mélange des genres paraît fonctionné. «J’ai vu des choses très intéressantes, du rythme et de très bons enchaînements», avouait d’ailleurs Paul Le Guen après le match face à Marseille.

Page précédente  Page suivante